L’État dévoile 6 projets pour injecter de l’intelligence artificielle dans les services publics

L’État a sélectionné six projets d’introduction d’intelligence artificielle dans les services publics. «Plusieurs modèles d’intelligence artificielle seront développés à partir de différents types de données (textes, images satellites, photographies, enregistrements audio, vidéos…) détenues par l’administration ou collectées à l’extérieur», ont indiqué les services de Mounir Mahjoubi, le secrétaire d’État au numérique.

Le gouvernement a notamment retenu un projet de détection des occupations irrégulières des sols par photo aérienne et image satellite. Sur la base d’images satellite et de photographies aériennes, une intelligence artificielle de reconnaissance visuelle pourra aider les services de l’État à «détecter de nouveaux objets (caravanes, mobile-homes, hangars agricoles, dépôts de déchets…) dans les milieux sensibles».

Un autre projet prévoit d’optimiser les contrôles sanitaires dans les restaurants. Une intelligence artificielle nourrie par les commentaires et les avis publiés sur les réseaux sociaux aiguillera les contrôleurs vers les établissements potentiellement les plus laxistes en matière de sécurité sanitaire. Parmi les projets sélectionnés, figure également un robot conversationnel pour répondre aux questions, souvent répétitives, des associations sur les conditions du chèque emploi associatif.

 

52 projets déposés 

Ces projets seront développés sur une durée de dix mois. A la fin de cette période expérimentale, l’État déterminera si ces différentes applications ont fait la preuve de leur pertinence et si elles peuvent être déployées sur le terrain. «Des experts (instituts de recherche, associations, prestataires privés) en données, intelligence artificielle et impact du numérique sur les métiers seront mobilisés» pour participer à ces expérimentations, a indiqué le secrétariat d’État au numérique.

A la suite d’un appel à manifestation d’intérêt lancé en juin 2018, 52 projets avaient été déposés. L’objectif du gouvernement était de «faire remonter des projets d’acteurs publics nécessitant des approches d’intelligence artificielle et des modes de travail innovants pour améliorer le travail des agents au quotidien, renforcer la relation aux usagers, mieux cibler les contrôles, fluidifier les processus et aider à la décision».

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